Agriculture suisse, la bureaucratie légèrement allégée

Agriculture suisse, allégement des contrôles, un pas dans la bonne direction

Il reste encore bien à faire mais les agriculteurs suisses peuvent néanmoins savourer une importante victoire d’étape. Le conseiller fédéral UDC Guy Parmelin a entendu les revendications de la révolte paysanne et vient de donner suite à l’une d’elles, la limitation des contrôles dans les exploitations agricoles, ramenés à un par an maximum. A l’heure actuelle, les paysans peuvent subir jusqu’à cinq inspections annuelles visant à vérifier le respect des 3’288 exigences diverses et variées auxquelles sont soumis les exploitants, allant du bien-être animal à l’usage des pesticides.

Il était temps. Tandis que le nombre d’exploitations diminue, l’administration engage à tour de bras, provoquant une inflation de règlements, de contraintes et de contrôles pour la plupart inutilement tatillons. Cette évolution délétère engendre paperasse et perte de temps, provoquant une hausse des coûts de production dans un secteur confronté à une concurrence internationale implacable.

La décision de Guy Parmelin constitue un premier pas dans la bonne direction. L’agriculture suisse est à même de relever les défis qui se présentent pour autant qu’on veuille bien la débarrasser du carcan dans lequel l’écologie punitive l’a enfermée. Le maintien d’une production locale respectueuse des animaux et de l’environnement est à ce prix.

Agriculture suisse - Lionel Dugerdil