Quand l’insécurité frappe la culture

L’Usine, haut lieu culturel genevois dénonce « les politiques de santé publiques, sociales et migratoires défaillantes » de la Ville et du canton au sujet de la désastreuse situation sécuritaire dans le quartier, évoquant « une présence accrue de personnes impliquées dans le trafic de drogue à ses abords. »

Ce que l’UDC dénonce depuis des années. Aujourd’hui, l’Usine fait le même constat. Voilà qui va déplaire à gauche. Parler de politique migratoire défaillante, de présence accrue de personnes impliquées dans le trafic de drogue. Impensable. L’Usine est-elle devenue xénophobe, raciste ? Non. Elle fait preuve de lucidité. Elle parle des problèmes auxquels elle est confrontée. Comme une bonne partie de la population genevoise. Mais la gauche met la tête dans le sable. D’abord, l’insécurité n’est qu’un sentiment, pas une réalité. Ensuite, cette prétendue insécurité est bassement exploitée par l’UDC. Il faut dénoncer son discours. Et laisser en paix les criminels. Lutter contre la délinquance, c’est admettre qu’elle existe. Ce que la gauche est incapable de faire. Exemple. Le canton refuse la pose de caméra aux abords du Monte-Cristo, boîte de nuit située à proximité du Parc des Acacias. La mesure est réclamée par les exploitants du lieu et les riverains.

On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont causés. Assurer la sécurité des personnes et des biens constitue l’une des premières tâches de l’Etat. Avec votre soutien, j’entends m’y consacrer.

L'usine à Genève