Les cambriolages impliquant des jeunes délinquants venus de France se multiplient. Ce constat, la population genevoise l’a fait depuis longtemps même si la gauche déploie une remarquable énergie à contester la dérive dont nous souffrons toutes et tous. Mais aujourd’hui, c’est l’Office fédéral de la police qui le dit avec une clarté qui tranche avec son habituelle discrétion. « La Suisse romande est la plus touchée par la criminalité en bande organisée provenant de France ». Les visiteurs indésirables nous arrivent des banlieues de villes sises à proximité de la frontière, Annemasse, Lyon, Grenoble.

Face à cette préoccupante augmentation de la criminalité vagabonde, il est indispensable de rétablir les contrôles à la frontière, ce qui nécessite une augmentation du personnel de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières. Le gratuit Watson.ch nous apprend que le conseiller national UDC valaisan Jean-Luc Addor se fera le porte-parole des cantons touchés et déposera une motion dans ce sens au Parlement durant la prochaine session d’hiver. Il y a urgence, chaque braquage réussi suscite des vocations, inspirant ceux qui hésitent encore. A l’inverse, chaque arrestation éclaircit les rangs de ceux qui font métier du crime.

Il est difficile de savoir quel sort parlementaire recueillera la motion Addor mais nous pouvons d’ores et déjà, ici à Genève, faire le nécessaire pour libérer la police de la paperasse et la rendre à sa véritable mission, assurer la protection des personnes et des biens. Car derrière chaque délit, il y a une ou des victimes, des personnes que notre société n’a pas su protéger.